Android et la mémoire, histoire de partitions
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Android et la mémoire, histoire de partitions
Afin de mieux comprendre l’usage de la mémoire sur nos androphones voici un petit condensé d’explications sur l’organisation des partitions mémoire utilsées par Android.
La mémoire dont il est fait propos ici n’est pas celle de la carte SD mais bien celle interne au téléphone que l’on nommera NAND (voir le glossaire des termes techniques).
Il faut toujours avoir à l'esprit qu'Android est basé sur Linux. Les spécialistes de cet OS reconnaitront là les similitudes.
Si l’on explore cette mémoire on constate la présence de ces différents éléments assimilés à des partitions un peu comme sur le disque dur d’un ordinateur :
• /boot : contient le bootloader et le noyau (kernel)
• /cache : contient le cache utilisé par le système
• /data : contient les applications installées par l’utilisateur, les données, les paramètres, etc …
• /misc : à détailler
• /recovery : contient le programme de Recovery (exemple ClockWorkMod)
• /system : contient tout le système. Android en lui-même, Sense, les animations de boot, etc …
On trouve une autre partition qui n’est pas spécifique au système mais au téléphone et donc fonction du constructeur et du modèle d’appareil :
• /radio : contient tout ce qui permet de gérer la partie communication (GSM, Wifi, Bluetooth) et GPS
Afin d’éviter des mises à jour de ces partitions, toutes ces partitions sont verrouillées à part les partitions /cache et /data. Cette protection est gérée dans le bootloader par un flag de sécurité (SecureFlag). Un androphone protégé est dit S-On lorsque la protection est active.
Il est possible de déverrouiller cette protection afin de pouvoir intervenir sur ces partitions et notamment flasher l’appareil pour installer une rom cookée. Pour effectuer un flash de la NAND il est impératif de supprimer la protection SecureFlag en modifiant le bootloader. Une fois cela effectuée l’appareil est dit S-Off et la NAND est déverrouillée laissant ainsi la possibilité d’avoir accès en écriture sur ces partitions.
Sur un androphone S-On seules les partitions /cache et /data sont autorisées en écriture.
Lors d’une mise à jour officielle du système par exemple en passant de Android 2.1 à Android 2.2, le processus va modifier les partitions dont celle /system pour implanter la nouvelle version dans celle-ci.
Ainsi lorsqu’on effectue une réinitialisation d’usine, seules les partitions /cache et /data seront nettoyées mais la partition /system sera conservée telle que.
Lors du flashage avec une rom custom, la mise à jour est différente car cette opération va toucher aux autres partitions qui peuvent être alors modifiées en terme de taille.
Cette gestion fait que sur un appareil, supprimer des applications contenues dans la partition /system ne libérera pas de mémoire pour la partition /data puisque sa taille a été définie lors de l’installation de la rom.
Le seul moyen d’augmenter la taille mémoire allouée aux données utilisateurs et aux applications téléchargées et de passer par le flashage d’une rom custom qui met à disposition de cette partition (plus celle /cache) une mémoire plus importante.
Dans ce cas le cooker va agir sur la taille de la partition /system en supprimant par exemple des applications libérant ainsi de la mémoire permettant ainsi de réduire la taille de cette partition en la rendant disponible pour augmenter celle des partitions « utilisateurs ».
Il existe une solution pour disposer de plus de mémoire pour les applications et données utilisateurs qui consiste à utiliser la carte SD comme extension mémoire en y créant des partitions qui seront utilisables par Android. Cette solution est utilisée par des outils comme A2SD.
Le principe de ces outils est de mettre dans les partitions « déplaçables » de la NAND un lien vers une partition équivalente créée sur la carte SD puis de réduire la taille des partitions de la NAND correspondantes, libérant ainsi une place mémoire pour les autres partitions. Ces partitions sur la carte SD doivent être au format EXT2, EXT3, EXT4
Cependant les carte SD ont des performances moindres que la mémoire NAND et cette solution meme si elle permet de disposer de plus de mémoire a ses désavantages car si par exemple la carte SD vient à avoir un problème le téléphone ne fonctionnera plus.
A suivre ...
La mémoire dont il est fait propos ici n’est pas celle de la carte SD mais bien celle interne au téléphone que l’on nommera NAND (voir le glossaire des termes techniques).
Il faut toujours avoir à l'esprit qu'Android est basé sur Linux. Les spécialistes de cet OS reconnaitront là les similitudes.
Si l’on explore cette mémoire on constate la présence de ces différents éléments assimilés à des partitions un peu comme sur le disque dur d’un ordinateur :
• /boot : contient le bootloader et le noyau (kernel)
• /cache : contient le cache utilisé par le système
• /data : contient les applications installées par l’utilisateur, les données, les paramètres, etc …
• /misc : à détailler
• /recovery : contient le programme de Recovery (exemple ClockWorkMod)
• /system : contient tout le système. Android en lui-même, Sense, les animations de boot, etc …
On trouve une autre partition qui n’est pas spécifique au système mais au téléphone et donc fonction du constructeur et du modèle d’appareil :
• /radio : contient tout ce qui permet de gérer la partie communication (GSM, Wifi, Bluetooth) et GPS
Afin d’éviter des mises à jour de ces partitions, toutes ces partitions sont verrouillées à part les partitions /cache et /data. Cette protection est gérée dans le bootloader par un flag de sécurité (SecureFlag). Un androphone protégé est dit S-On lorsque la protection est active.
Il est possible de déverrouiller cette protection afin de pouvoir intervenir sur ces partitions et notamment flasher l’appareil pour installer une rom cookée. Pour effectuer un flash de la NAND il est impératif de supprimer la protection SecureFlag en modifiant le bootloader. Une fois cela effectuée l’appareil est dit S-Off et la NAND est déverrouillée laissant ainsi la possibilité d’avoir accès en écriture sur ces partitions.
Sur un androphone S-On seules les partitions /cache et /data sont autorisées en écriture.
Lors d’une mise à jour officielle du système par exemple en passant de Android 2.1 à Android 2.2, le processus va modifier les partitions dont celle /system pour implanter la nouvelle version dans celle-ci.
Ainsi lorsqu’on effectue une réinitialisation d’usine, seules les partitions /cache et /data seront nettoyées mais la partition /system sera conservée telle que.
Lors du flashage avec une rom custom, la mise à jour est différente car cette opération va toucher aux autres partitions qui peuvent être alors modifiées en terme de taille.
Cette gestion fait que sur un appareil, supprimer des applications contenues dans la partition /system ne libérera pas de mémoire pour la partition /data puisque sa taille a été définie lors de l’installation de la rom.
Le seul moyen d’augmenter la taille mémoire allouée aux données utilisateurs et aux applications téléchargées et de passer par le flashage d’une rom custom qui met à disposition de cette partition (plus celle /cache) une mémoire plus importante.
Dans ce cas le cooker va agir sur la taille de la partition /system en supprimant par exemple des applications libérant ainsi de la mémoire permettant ainsi de réduire la taille de cette partition en la rendant disponible pour augmenter celle des partitions « utilisateurs ».
Il existe une solution pour disposer de plus de mémoire pour les applications et données utilisateurs qui consiste à utiliser la carte SD comme extension mémoire en y créant des partitions qui seront utilisables par Android. Cette solution est utilisée par des outils comme A2SD.
Le principe de ces outils est de mettre dans les partitions « déplaçables » de la NAND un lien vers une partition équivalente créée sur la carte SD puis de réduire la taille des partitions de la NAND correspondantes, libérant ainsi une place mémoire pour les autres partitions. Ces partitions sur la carte SD doivent être au format EXT2, EXT3, EXT4
Cependant les carte SD ont des performances moindres que la mémoire NAND et cette solution meme si elle permet de disposer de plus de mémoire a ses désavantages car si par exemple la carte SD vient à avoir un problème le téléphone ne fonctionnera plus.
A suivre ...
Invité- Invité
Re: Android et la mémoire, histoire de partitions
Merci Ralfred pour ces explications!
GuimbardePower- Modo
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